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20 mai 2019

Educateur spécialisé : un tiers des emplois dans la fonction publique hospitalière

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En milieu hospitalier, l’éducateur spécialisé a pour mission d’accompagner les patients âgés de 13 à 20 ans dans la vie quotidienne de l’hôpital de jour, par le biais d’activités de médiation. Il s’inscrit dans un dispositif éducatif, pédagogique et de soins définis au sein du projet d’établissement de l’hôpital de jour. On compte en France près de 98 000 éducateurs spécialisés. La fonction publique hospitalière représente le plus gros employeur avec plus du tiers des postes dans les centres médico-sociaux, les hôpitaux, les centres de soins pour personnes handicapées, les centres psychiatriques.   Pour être éducateur spécialisé, il faut être titulaire du diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES), désormais reconnu de niveau bac +3. Depuis le 1er février 2019, les éducateurs spécialisés sont classés en catégorie A. En fin de carrière, ils peuvent, selon la grille indiciaire, percevoir jusqu’à 2849 euros. A la retraite, comme pour tous les agents hospitaliers, leurs revenus baisseront d’environ 25 % à 30 %. Voilà pourquoi la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, dont le C.G.O.S. est l’association souscriptrice, vous propose dès aujourd’hui d’anticiper, en cotisant tranquillement pendant la vie active, pour se constituer un complément de revenu pour sa retraite.

De façon générale, les éducateurs spécialisés participent, en liaison avec les familles, à l’éducation des enfants ou adolescents en difficulté d’insertion et sont chargés du soutien des personnes handicapées, inadaptées ou en voie d’inadaptation. A l’hôpital, ils travaillent notamment en psychiatrie (enfant et adulte), en pédiatrie, en centre médico-psychologique, dans des foyers de protection de l’enfance (dans ces établissements, les professionnels relèvent de droit du statut de la fonction publique hospitalière).

Gary est éducateur spécialisé depuis plus de 10 ans dans un hôpital du centre de la France et il raconte : « L’éducateur en hôpital de jour est un passeur de temps et d’espace. Il soutient l’organisation générale d’une journée au plus près de l’enfant avec ses différents moments, ses lieux…» Et il ajoute : « Pour réussir dans ce métier, il faut être doté d’un bon équilibre psychologique, de maturité, et avoir aussi le sens du relationnel et de l’initiative… » Et savoir être disponible car les horaires de travail sont souvent irréguliers !

L’éducateur spécialisé est titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé (DEES), reconnu désormais de niveau bac + 3

Pour être éducateur spécialisé, il faut être titulaire du diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES). Pour les promotions d’étudiants qui ont débuté leur formation en  septembre 2018, ce diplôme sera de niveau II (licence donc bac +3) et non plus de niveau III (bac + 2).

Attention : les lycéens, apprentis et étudiants en réorientation qui souhaitent suivre ce cursus doivent désormais déposer leur demande sur Parcoursup, la nouvelle plateforme d'admission dans l'enseignement supérieur.

En poursuivant leurs études, les titulaires du diplôme d’éducateur spécialisé peuvent préparer des diplômes d'encadrement : le DE d'ingénierie sociale, le certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale (CAFDES), le certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsable d'unité d'intervention sociale (CAFERUIS). Le suivi d'une formation particulière permet aussi aux titulaires du DEES d'exercer comme médiateur familial, délégué à la tutelle ou conseiller conjugal et familial.

Les éducateurs spécialisés sont classés en catégorie A depuis le 1er février 2019

Les éducateurs spécialisés de la fonction publique sont désormais classés dans la catégorie A (et non plus B) depuis le 1er février 2019, avec de nouvelles échelles indiciaires. La réforme prévoit la poursuite du rééchelonnement indiciaire jusqu’à la fusion des deux classes du premier grade au 1er janvier 2021. Selon leur grille indiciaire, la rémunération mensuelle brute (hors bonifications, primes et indemnités) est aujourd’hui comprise, selon le déroulé de carrière et selon le grade, entre 1 710 et 2 849 euros. Pour ces agents hospitaliers comme pour les autres, la diminution de revenus au moment du départ à la retraite sera de 25 à 30 %.

Pour contrecarrer cette baisse, mieux vaut anticiper et prévoir. C’est ce que propose la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, créé par des hospitaliers pour des hospitaliers il y a 55 ans. En cotisant selon vos moyens, quand vous êtes encore en activité, vous vous assurez un complément de revenu pour le moment où vous partirez à la retraite et jusqu’à la fin de vos jours. Pensez-y !

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