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14 février 2019

Ergothérapeute à l’hôpital : aider le patient à retrouver son autonomie

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A l’hôpital, l’ergothérapeute aide les patients souffrant d’un handicap à retrouver une forme d’indépendance. Si le kinésithérapeute rééduque une fonction, un muscle, un mouvement, l’ergothérapeute, lui, va davantage s’intéresser à l’autonomie de la personne dans sa vie quotidienne. On devient ergothérapeute en obtenant un diplôme d’Etat après une formation de 3 ans. La création du nouveau corps des ergothérapeutes en 2015 a eu un impact important sur les retraites de ces agents. Si les nouveaux diplômés sont désormais intégrés à la catégorie A et sédentaire, ceux qui étaient déjà en poste avant 2015 appartenaient à la catégorie B et active. Certains ont pu passer de l’une à l’autre grâce à un droit d’option, et aujourd’hui les deux situations coexistent. Du coup, l’âge d’ouverture des droits à la retraite n’est pas le même pour tous : 57 ans pour les uns (catégorie active) et 62 ans pour les autres (catégorie sédentaire).

Ergothérapeute et son patient

Si l’ergothérapie trouve son origine dans des temps très anciens, elle a vraiment pris son essor au début du 20ème siècle en Amérique du Nord, avec des médecins psychiatres qui ont eu l’idée de développer « l'activité » comme une thérapie. Grâce à des techniques de rééducation qui passent par des activités artistiques ou manuelles, l'ergothérapeute aide les personnes souffrant d'un handicap à retrouver l'autonomie nécessaire à leur vie quotidienne, professionnelle et familiale. En fait, l’ergothérapeute va apprendre au patient à vivre avec son handicap et à trouver des techniques, par exemple pour se laver avec un bras paralysé ou faire le ménage en fauteuil. L’ergothérapeute est en fait un « rééducateur du geste ».

L’essor important de la profession d’ergothérapeute est lié au vieillissement de la population

L’ergothérapeute travaille à l'hôpital ou en centre de rééducation fonctionnelle, toujours en collaboration avec les médecins, orthoprothésistes et kinésithérapeutes.

Aujourd'hui, même si tous les hôpitaux ne sont pas dotés d’un ergothérapeute, la profession connaît un essor important lié, entre autres, au vieillissement de la population, à l'augmentation de l'espérance de vie, à l'émergence de nouvelles pathologies : troubles de l'apprentissage, autisme, maladie d'Alzheimer…

Le diplôme d’Etat (DE) d’ergothérapeute est obligatoire pour exercer et il n’est pas facile à obtenir. La sélection à l’entrée des écoles est sévère.

Le concours comprend des épreuves de biologie et de physique, de français et des tests psychotechniques. Les études durent 3 ans (équivalent à une licence). La rémunération varie selon le grade (classe normale ou supérieure) : selon la grille indiciaire, un ergothérapeute en début de carrière perçoit entre 1800 et 1950 euros et entre 2760 et 2900 euros avant son départ à la retraite.

Des âges d’ouverture des droits à la retraite différents pour ces hospitaliers

Jusqu’en 2015, tous les ergothérapeutes de la fonction publique hospitalière étaient des agents de catégorie B ( et en catégorie active). Mais depuis le décret du 21 août 2015, les jeunes diplômés qui arrivent en poste appartiennent désormais à la catégorie A (et en catégorie « sédentaire »).

Ceux qui étaient déjà présents en 2015, ont pu exercer un droit d’option : ils ont choisi soit de rester en catégorie B (et en catégorie « active »), soit d’accepter le reclassement en catégorie A (et en catégorie « sédentaires »). C’est ce qui explique aujourd’hui que d’un ergothérapeute à l’autre, l’âge d’ouverture des droits à la retraite soit variable. Il est de 57 ans pour ceux qui ont choisi de rester en catégorie B (et en catégorie « active »), et de 62 ans, pour ceux qui sont en catégorie A « sédentaire ».

Comme tous les agents de la fonction publique hospitalière, un ergothérapeute doit avoir validé entre 167 et 172 trimestres pour partir à la retraite à taux plein. Malheureusement, il est de plus en plus difficile de parvenir, en fin de carrière, à valider le nombre de trimestres requis. Surtout pour les ergothérapeutes dont l’âge d’ouverture des droits à la retraite est de 57 ans. Dans ce cas, ils subissent une décote et donc une baisse définitive de leur pension.

Pour eux, comme pour tous les agents hospitaliers, il est donc indispensable de réfléchir dès maintenant à des solutions efficaces pour se constituer un complément de revenu au moment du départ à la retraite.

La Complémentaire retraite des Hospitaliers (dont le C.G.O.S. est l’associations souscriptrice) vous propose de vous accompagner dans cette démarche et elle vous apporte des solutions. 

Comme tous les hospitaliers, la prochaine réforme des retraites va impacter les pensions de retraite des ergothérapeuthes hospitaliers. En anticipant au plus tôt sa retraite avec une complémentaire retraite,  il est possible d'éviter de continuer à travailler pendant sa retraite

N’hésitez pas à vous renseigner auprès du 1er Complément de Retraite de la Fonction publique Hospitalière ! En cliquant ci-dessous, vous pouvez faire un simulation gratuite de votre retraite de base ou découvrir tous les avantages de la complémentaire retraite des hospitaliers, créée par les hospitaliers pour les hospitaliers.

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