cgos.info Espace agent
Retour

Métiers & carrières

Infos hospitalier

9 décembre 2019

Infirmières puéricultrices : des soins très techniques et une relation forte avec les parents

En savoir plus pour préparer votre retraite ?

Consultez
la documentation

Je télécharge
Agent hospitalier Practicien hospitalier

Estimez votre
retraite de base

J'estime

Découvrez
les 9 avantages de la CRH

Je découvre
Agent hospitalier Praticien hospitalier

A l’hôpital, l’infirmière puéricultrice est une infirmière spécialisée en pédiatrie. Pour exercer ce métier et devenir IPDE (infirmière puéricultrice diplômée d’Etat) il faut d’abord être infirmière (ou sage-femme) et suivre une formation complémentaire d’un an. En réanimation néonatale ou en chirurgie infantile, les soins sont particulièrement techniques, mais l’infirmière puéricultrice fait aussi le lien avec les parents et gère leurs angoisses. L’auxiliaire de puériculture travaille sous sa responsabilité.

« J’ai d’abord été diplômée infirmière il y a 5 ans, et puéricultrice il y a 2 ans. Je travaille depuis un an et demi en néonatologie et franchement je ne regrette rien ! » A 29 ans, Noémie est infirmière puéricultrice en réanimation néonatale, dans un grand établissement hospitalier de la région bordelaise.

«  Dans mon métier, je travaille aussi bien avec les parents qu’avec les enfants. En réanimation néonatale, les parents ont un droit de visite et viennent absolument à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. L’une de mes missions est donc de faire le lien entre les parents et les enfants, puisque les mamans ne sont pas 24 heures sur 24 auprès de la couveuse. C’est un métier fatigant, mais gratifiant par la reconnaissance des parents… »

 

Infirmière puéricultrice : une grande vigilance avec les nouveaux nés

Quand on les interroge, toutes les infirmières « puer » insistent sur cette relation forte qu’elles peuvent nouer avec les parents. C’est un métier qui demande beaucoup de savoir-faire et énormément de vigilance et d’attention, une spécialisation reconnue du métier d’infirmière.

Pour exercer le métier d'infirmière puéricultrice, il faut être titulaire du DEP, le diplôme d’État de puériculture, de niveau Bac + 4. Pour l'obtenir, il faut d’abord avoir décroché le diplôme d'État d'infirmier (Bac +3) ou de sage-femme et réussir un concours d’admission dans une école de puériculture.

Ludivine, 35 ans, n’a pas eu le même parcours que sa collègue Noémie. Elle a exercé beaucoup plus longtemps comme infirmière avant de se spécialiser en puériculture et le passage de l’un à l’autre a été plus compliqué : « J’ai été, tout d’abord, diplômée en tant qu’infirmière. Ma formation de puéricultrice a été assez difficile parce que j’avais une expérience professionnelle relativement longue et se retrouver en tant qu’étudiante sur les bancs d’école était quand même un peu compliqué. Mais je ne regrette rien. Je travaille aujourd’hui avec des enfants qui présentent des pathologies très sérieuses et nous poussent à leur faire des soins très techniques… »

L’auxiliaire puéricultrice travaille en équipe sous la responsabilité de l’infirmière puéricultrice

L’infirmière puéricultrice travaille en équipe avec l'auxiliaire de puériculture, qui, elle, n’effectue que des soins de confort (toilette, change, pesée, biberon...). L'auxiliaire de puériculture, formée en un an sans condition de diplôme, travaille sous la responsabilité de l’infirmière puéricultrice. Selon sa grille indiciaire, le salaire brut de l’infirmière puéricultrice est d’environ 2000 euros bruts (selon le grade) et de 3000 euros en fin de carrière.

 

Les derniers articles