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19 août 2019

L’infirmière hygiéniste : un poste clé à l’hôpital

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A l'hôpital, la qualité de la prise en charge des patients et l'hygiène des locaux ou des matériels utilisés est encore plus importante qu'ailleurs. Voilà pourquoi l’infirmière spécialisée en hygiène hospitalière occupe un poste clé. Elle organise, coordonne et met en œuvre les actions. Elle doit maitriser les méthodes de lutte et de prévention du risque infectieux, notamment la lutte contre les infections nosocomiales. L’infirmière hygiéniste est le plus souvent une infirmière de soins généraux ou spécialisée (infirmière de bloc opératoire, par exemple), voire un cadre de santé ayant reçu une formation complémentaire en hygiène hospitalière. Cette formation, initiale ou continue, peut être suivie au sein d'un hôpital, à l'université ou dans un institut de formation. Le salaire et l'évolution de carrière d’une infirmière hygiéniste est celle de son corps d'origine. Selon la grille indiciaire des infirmières IDE, une infirmière hygiéniste perçoit en fin de carrière 2800 euros bruts mensuels. Au moment du départ à la retraite, son niveau de vie devrait baisser avec la diminution en général de 25 % à 30 % de ses revenus. Pour y remédier, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (dont le C.G.O.S. est l’association souscriptrice) vous propose de cotiser pendant votre vie active, le plus tôt possible, pour vous constituer un complément de revenu régulier à la retraite. Si vous êtes affilié, votre conjoint non hospitalier peut aussi le faire : il percevra comme vous un complément de retraite ! En cas de décès, le conjoint survivant peut bénéficier d’une réversion de la retraite complémentaire, qu’ils aient été mariés, pacsés ou simplement concubins.

Spécialiste de l'hygiène à l'hôpital, l’infirmière hygiéniste supervise les méthodes de travail et les techniques de soins, comme la surveillance et l'isolement des patients infectés, le contrôle des techniques de stérilisation et de la qualité de l'environnement, le contrôle de la propreté et de la désinfection des locaux, le contrôle de la politique d''hygiène des mains ou des tenues des personnel. Elle gère aussi la prévention du risque infectieux et de la lutte contre les infections nosocomiales. L’infirmière en hygiène hospitalière fait en général partie d’une EOH (équipe opérationnelle hospitalière).

Dans les structures plus petites, elle peut même travailler seule, ou superviser l’hygiène dans plusieurs établissements à la fois. Elle fixe des objectifs, procède à des audits réguliers et élabore des rapports d’activité. Elle est impliquée dans les actions de formation et de sensibilisation des personnels.

L’infirmière hygiéniste détient le diplôme d’Etat (DE) d’infirmière et un diplôme de spécialisation

L’infirmière hygiéniste est une infirmière qui s’est spécialisée dans la prévention de risques infectieux et des maladies nosocomiales. Elle détient donc le diplôme d’Etat (DE) d’infirmier, et un diplôme de spécialisation : 

DU « hygiène hospitalière et gestion de la contagion » ou DIU « hygiène hospitalière et infections associées aux soins ». En général, cette fonction s’exerce après 5 ans d'expérience professionnelle en service de soins.

Avec un diplôme de cadre de santé, l’infirmier hygiéniste peut devenir cadre hygiéniste. Autre possibilité : devenir infirmier en pratique avancée en passant le DEIPA (diplôme d'Etat d'infirmier en pratique avancée / IPA).

Comme toutes les infirmières, à la retraite, les infirmières hygiénistes voient leurs revenus diminuer de l’ordre de 25 % à 30 %

Il n’existe pas de statut spécifique pour les infirmiers hygiénistes (contrairement aux IADE, IBODE et puéricultrices). La grille indiciaire est donc la même que pour les infirmières IDE (sans les primes de dimanches et de jours fériés) : autour de 2800 euros bruts mensuels en fin de carrière.

Au moment du départ à la retraite, comme tous les agents hospitaliers (notamment parce que les primes ne sont que très partiellement prises en compte pour le calcul de la retraite de base), les infirmières hygiénistes perdront entre 25 % et 30 % de leurs revenus. Une solution pour contrecarrer cette baisse inéluctable, c’est de cotiser pendant la vie active à la Complémentaire Retraite des Hospitaliers. En contrepartie, elle s’engage à vous verser un complément de revenu régulier à la retraite et pour toute votre vie. Votre conjoint hospitalier peut s’affilier lui aussi : vous cumulerez, au sein du foyer, les revenus complémentaires de chacun. En cas de décès de l’un, une réversion sera versée à l’autre, que vous ayez été mariés, pacsés ou simplement en concubinage. Si votre conjoint est affilié à la CRH et retraité, à son décès, une somme de 60%, 80% ou 100% de sa rente peut vous être reversée (sous certaines conditions). C’est le moment de vous renseigner non ?

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