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6 novembre 2014

Permis de conduire : comment réduire la facture ?

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En France, 1,5 million de personnes passent le permis de conduire chaque année. La plupart ont entre 18 et 25 ans. Pour eux, avoir le permis, est vital : Ils ont plus de chance de décrocher un emploi s'ils peuvent indiquer "permis B" sur leur CV. Ceci est d’autant plus vrai qu’ils vivent en Province ou en dehors d’une grande ville. Mais passer le fameux examen coûte cher, même si les pouvoirs publics ont imaginé des dispositifs pour réduire la facture.

Passer par une auto-école est obligatoire en France. Le forfait de base pour passer son permis inclut les frais d'inscription, la séance d'évaluation, les frais pédagogiques, la préparation et la présentation à l'examen théorique (le code), la séance mécanique, 20 heures de conduite obligatoires et la présentation à l'examen pratique. En moyenne en France, il s'élève à 1100 euros, mais il existe de fortes disparités selon les régions et les auto-écoles. D'après les statistiques fournies par les auto-écoles elles-mêmes, le forfait basique s'élève en moyenne à 780 euros à Lille, contre 1425 euros à Paris.

Choisir le bon forfait pour éviter les heures supplémentaires

35% des apprentis conducteurs réussissent l'examen après 25 heures de conduite, 33% d'entre eux ont besoin de 26 à 30 heures. Seul problème : une fois passé le quota d'heures prévues par le forfait, bon nombre d'entre eux ont besoin de quelques leçons supplémentaires avant d'aborder l'examen. Et c'est là que le prix gonfle. Là encore, les tarifs varient en fonction des régions et des auto-écoles, pour se situer autour de 30 euros en province et grimper jusqu'à 75 euros à Paris. Un forfait de 30 heures peut donc s'avérer plus intéressant qu'un forfait de 20 heures auxquelles viennent s'ajouter des leçons supplémentaires. Il faut bien faire attention au coût de ces heures hors forfait, car elles sont aussi à considérer en cas d'échec à l'examen pratique. Avant de repasser le permis, une dizaine d'heures de conduite est souvent nécessaire pour ne pas perdre la main. Le contrat passé avec l'auto-école ne prévoit en général qu'une seule présentation aux examens pratiques et théoriques. En cas d'échec à ces épreuves, il faut donc payer un supplément. Le code coûte ainsi entre 60 et 130 euros, alors que l'épreuve de conduite est facturée entre 90 et 190 euros, qui viennent s'ajouter à la dizaine d'heures de pratique nécessaires. Obtenir son « papillon rose » lors du 2e essai revient environ à 2 100 euros, et à l'issue de la 3e tentative 2 600 euros.

98 jours d'attente pour passer son permis

En 2014, pour obtenir une place d’examen, il faut compter 98 jours d’attente en moyenne. Plus de la moitié des candidats recalés doivent attendre 3 mois ou plus afin de repasser l’examen. L’attente moyenne entre la 1ère et la 2nde présentation à l’examen pratique est de 108 jours dans le Rhône, 120 jours en Seine-Saint-Denis et 124 jours dans les Hauts-de-Seine.
Pour réduire les coûts, les pouvoirs publics ont imaginé deux dispositifs principaux : le permis à un euro par jour pour les 18/25 ans et la conduite accompagnée réformée depuis le 1er novembre 2014. Réservé aux jeunes de 16 à 25 ans, le permis à un euro par jour est un prêt gratuit accordé par votre banque, avec des mensualités ne pouvant dépasser 30 euros, et dont les intérêts sont pris en charge par l'Etat. Certaines mairies et conseils généraux, ainsi que le Fonds d'aide aux jeunes de la mission locale, disposent d'un budget spécifique pour aider les jeunes en difficulté financière à passer leur permis B. Pour les chômeurs, Pôle Emploi peut leur verser 1 200 euros en trois fois, le dernier tiers n'étant réglé qu'en cas de réussite à l'examen. La conduite accompagnée et la conduite supervisée sont des alternatives pédagogiques permettant aux candidats de parcourir au moins 1 000 km en trois mois (supervisée), ou 3 000 km sur un à trois ans (accompagnée). Ces solutions avantageuses permettent en moyenne d'économiser 500 euros par rapport à une formation classique, et de baisser le tarif de l'assurance jeune conducteur. A noter que les 73,9 % des apprentis conducteurs ayant choisi cette option ont réussi leur examen du premier coup contre 55,2 % de succès par la voie traditionnelle.

La conduite accompagnée dès 15 ans depuis le 1er novembre 2014

Depuis le 1er novembre 2014, les jeunes de 15 ans et plus peuvent désormais prendre le volant dans le cadre de la conduite accompagnée, alors qu'avant, ils devaient attendre d'avoir 16 ans. Et les jeunes candidats au permis de conduire qui choisiront cette formule pourront passer le permis plus tôt, dès 17 ans et demi, afin de pouvoir conduire au premier jour de leur majorité. Et pour tous ceux que les parents ne peuvent accompagner au volant, les pouvoirs publics ont prévu un dispositif permettant de faire encadrer la conduite accompagnée par des bénévoles. En donnant la possibilité aux jeunes conducteurs de démarrer leur apprentissage encore plus tôt, on leur offre davantage de temps pour organiser les séquences d'apprentissage de la conduite et réaliser les 3000 kilomètres qu'ils doivent obligatoirement parcourir. Ils seront donc encore mieux préparés. C'est le pari des pouvoirs publics. Mais ce n'est pas tout : en permettant à certains de passer leur permis avant l'âge de 18 ans, les pouvoirs publics espèrent aussi réduire les délais de passage de l'épreuve pratique. Depuis le 1er août 2014, l'épreuve de conduite a certes été réduite de 35 à 32 minutes afin de permettre aux inspecteurs de faire passer un candidat supplémentaire par jour (13 au lieu de 12), mais ce n'est pas suffisant. La file d'attente semble encore très longue aux candidats à la conduite qui se présentent chaque jour...

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